Bonjour
à toutes et à tous,
J’espère
que vous croulez à nouveau sous le joug du travail après les
galipettes que vous vous êtes offertes la semaine dernière.
Comme
vous ne savez pas tout, j’ose lever un coin du voile concernant la
préparation de Bruxelles babel-le. Vous vous êtes surement demandé
pourquoi vous aviez si souvent laissé votre anorak, vos moufles,
votre parapluie, votre chasse-neige dans votre sac.
En
fait, l’équipe organisatrice était très inquiète lorsqu’il
s’est agi de fixer les dates de Bruxelles babel-le. Les deux
éditions précédentes, bien que programmées au printemps,
s’étaient déroulées soit sous la pluie, soit sous la neige. Il
fallait donc que cela cessât.
C’est
pourquoi une commission météo fut créée au sein de notre équipe.
Quatre
d’entre nous suivirent donc une formation particulière à l’IRM
(Institut royal météorologique) afin de nous initier au logiciel
OuMéPo, modèle
de prévision numérique simulant l’évolution de l’atmosphère.
C’est en
combinant l’information fournie par ce modèle avec l’expertise
du prévisionniste que l’on produit la plupart des prévisions
météorologiques.
Les
scientifiques de l’IRM poursuivent une quête incessante pour
améliorer ces modèles aux niveaux des techniques numériques, de la
paramétrisation des processus physiques et de l’utilisation des
observations météorologiques. Les résultats de ces recherches sont
introduits dans ce modèle de prévision numérique opérationnel,
qui est utilisé par les prévisionnistes du bureau du temps ainsi
que pour la création des produits et services pour la population.
Après de
longues heures de travail (aucun-e parmi nous n’avait touché à ce
domaine auparavant), nous fixâmes les dates de Bruxelles babel-le :
du 29 octobre au 2 novembre).
Et bingo !
Le samedi 1er novembre prouva à quel niveau de qualité nos
recherches et prévisions (faites à près de onze mois de distance)
étaient parvenues : le 1er novembre 2014 a en effet été le
1er novembre le plus chaud depuis... 1901 (18,4 degrés).
Et il en fut
ainsi pour tous les petits détails de la vie quotidienne de cette
rencontre : au cours de nos réunions, nous testâmes la qualité
de bières diverses afin de pouvoir vous conseiller lors de votre
séjour, le vin qui a coulé à flots lors du pot final a fait
tourner la tête à plus d’une d’entre nous, d’autres ont même
testé la qualité de la fausse grotte de Lourdes sur le trajet du
pèlerinage à vélo et du bus 88. Ainsi, moi-même, quoique
mécréant invétéré, me suis-je surpris à commencer un
rosaire (prière à contraintes dures) avec comme intention la
réussite de Bruxelles babel-le.
Deux précautions
valent mieux qu’une, c’est bien connu.
Henry Landroit
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